Le silence de la vie

Comme un silence de bienvenue
On frappe à la porte et déjà elle s'ouvre
Pas le temps de laisser entrer les mots
Que déjà les pas s'avancent
Des sourires tombent sur votre oeil
Une main vous souhaite bonne nuit
Vous touchant doucement la peau
Et des yeux gracieux vous sourient

Couchée au blanc au chaud au doux
Entre rêve et réalité entre passé et présent
Sensation étrange de jour et de nuit
Univers de temps sans heure ni minute
Chambre claire et ombres de soir et de soleil

Dans cet univers de murmures feutrés
S'activent comme des fées et des anges
Celles qu'on appelle les infirmières
Des blouses blanches des blouses bleues
Glissent leurs pas sur les couloirs de la vie
Glissent leurs mots sur le repos des malades

Il flotte dans l'air comme un mystère
Un souffle survole et le temps et les âmes

Se balancent des caresses de silence
Qui passent comme un furtif sommeil
Dans la lumière feutrée d'un soleil
Sur le filtre des rayons opaques et pâles ...

Je ne voulais pas te faire autant de peine
Corinne; c'est une réalité... Heureusement
que nous avons les infirmières pour nous
rendre la vie plus facile aujourd'hui.

Heureuse que tu aimes mon amie, bisous,

Gigi  

Les infirmières méritent bien un hommage , fantastique travail usant parfois , de leur part !

C'est un joli texte Baume au coeur, lotion calmante pour l'âme, pansement bleu tout en tendresse sur l'être...
tes écrits sont toujours empreints de grâce, de cette grâce qui sublime les mots...
Toujours le même plaisir à te lire ma jumelle !

Oui tu as raison ma jumelle, que ferait-on sans les infirmières?
Ces personnes courageuses qui travaillent souvent dans l'ombre..

Heureuse que tu aimes ma jumelle,

Gros bisous,

Gigi

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