Quand serons-nous heureux?

Texte écrit le 14 juin 2011...

''Bonsoir...ce soir encore, c'est un fantôme du passé qui est revenu me visiter, mais cette fois, ce qu'il raconte est tout à fait au diapason avec ce que je pense! Cette amie qu'il y a si longtemps que je n'avais pas vu se matérialise soudain devant moi, et vient partager quelques unes de ses heures avec moi. Et il n'y a pas à dire...elle est toujours capable de se tenir debout, même plus qu'avant! Je suis assise dans mon fauteuil et je ne fais que l'écouter pendant un long moment, comme si j'étais toujours cette enfant qui se questionne. Ou comme si j'étais une adulte qui encore doit tant apprendre de la vie. Et c'est presque dans un murmure qu'elle me confie ce qui sans doute demeure pour elle un des plus grands secrets du bonheur, lorsqu'elle me dit :

'' On est si nombreux à avoir vécu une enfance parfois douloureuse et désagréable. Afin d'y échapper, on s'est souvent réfugié dans notre imagination et dans le rêve de jours meilleurs, lorsque la vie serait enfin telle qu'on aimerait qu'elle soit. On croyait que la seule façon d'avoir un certain contrôle sur notre vie, c'était de devenir un adulte pour enfin être responsable de notre propre vie.

Tant qu'on continue à croire qu'un jour nous serons heureux, on ne sera JAMAIS heureux dans le présent, et cela revient à dire qu'on ne sera jamais heureux, point. Si on croit que notre vie sera meilleure en faisant un autre travail ou en prenant notre retraite, en restant là où on est ou en allant ailleurs, en gagnant ou en perdant du poids, ou encore seulement lorsque nos enfants seront suffisamment grands pour partir de la maison ou pour y revenir, alors on ne profite pas du bonheur qui s'offre à nous AUJOURD'HUI. ''.

Et moi d'ajouter : '' Être responsable, oui, mais qu'est-ce que cela veut dire exactement? Avoir seulement la possibilité d'aller dormir plus tard, de fumer au grand jour, de se soûler, de gagner encore plus d'argent, en somme de faire tout ce que font souvent les grands? Ou est-ce plutôt prendre conscience des richesses que nous portons en nous, ainsi que de de celles qui nous entourent??? N'est-ce pas que devenir responsable de sa vie, c'est de plus apprendre à grandir sur le plan humain et à tout faire pour protéger la vie? Pour le reste, je suis entièrement d'accord avec toi, car la vie se vit MAINTENANT, et pas seulement dans l'attente de demain. Et si nous voulons être heureux, alors sachons que c'est aujourd'hui que ça se passe! ''.

...N'est-il pas passionnant de savoir que nous avons le choix, et la possibilité, d'avoir cette vie qui palpite dans nos mains?!? Pour cela, nous faut-il nous donner toute la confiance et tout le courage dont nous avons besoin afin d'être présents et conscients à chaque instant? Ainsi, nous donnerons-nous également toute la sagesse qu'il nous faut afin de voir ce qu'il reste à faire, en tout et pour tout?!?''.

Delvina Lavoie

Carpe diem, cueille le jour. La vie doit se vivre et s'apprécier dans les petits bonheurs du quotidien, dans l'ici et maintenant, plutôt que dans une attente illusoire de lendemains qui chantent, tu as raison, Delvina.

CARPE DIEM.....profiter du moment présent, le bonheur est ici et aintenant,
même si la vie ne nous parait pas gai...le soleil est pourtant toujours présent
c'est à nous de le voir
c'est par notre regard
demain il sera trop tard
le bonheur n'attend pas
dans chaque malheur il peut y avoir un bonheur
ouvrons grands les yeux de notre coeur!

Delvina, je prends chaque fois grand plaisir à te lire, bisous bonne fin de wekk-end

Chère Lydia...ton commentaire me touche beaucoup. Ginette aussi. Car les blessures de l'enfance nous suivent si longtemps...toute notre vie même. Alors il est normal qu'en grandissant nous en voulions à ces adultes qui étaient là, mais sans y être. Et viennent les questions...où, comment et surtout pourquoi...un peu comme si on disait: pourquoi m'avez-vous abandonner?!? Avec le temps et une aide miraculeuse de mon archange, j'ai appris une chose...pardonner. Car si souvent, les gens ne donnent pas...c'est tout simplement parce qu'ils n'ont rien à donner...alors, comment donner ce qu'on a pas? La seule façon de passer outre à ces blessures qu'on oublie pas, jamais, est de se dire qu'au fond ces adultes faisaient pitié...ile étaient peut-être si malneureux qu'ils ne savaient pas reconnaître le trésor qui se cachaient dans leurs enfants. Et comment peut-on continuer à en vouloir à ces adultes ''démunis''? Cela ne sert à rien...sauf qu'à nous faire encore plus mal. Vrai, il y a des personnes qui ne devraient jamais avoir d'enfants, mais ça, c'est une autre histoire! Bon, j'arrête...assez long!

Merci aussi à Woody pour son gentil com...et à Isabelle...toujours un très grand plaisir pour moi de te lire, et je suis heureuse que tu aimes aussi me lire!!!