Le tonnerre, au fond de l'horizon roule,
Sourd et continu, comme un bruit de foule,
Ou de canons qui marchent au combat ;
Puis, soudain, avec un bruit de trompettes,
Voici que se déchaîne la tempête,
Comme des démons se livrant au sabbat.
Tout comme un fouet, voici qu'au vent se mêle,
L'averse attendue, qui soudain ruisselle,
Et met un terme aux précédents dégâts
Parfois, dans l'âme, les passions font rage,
Et soufflent sur nous comme un vent d'orage,
Qui suspend la vie au fond des grand bois.
Mes amis, laissons passer la tourmente,
Vous qui me tendez une main clémente,
Me voilà rassuré, à votre voix.