AlençonHistoireOrigines du peuplement à Alençon et dans ses environs
Les recherches les plus récentes permettent de comprendre comment le site de la ville d’Alençon a été occupé.
Les périodes anciennes : dans les environs de la ville, les archéologues ont étudié des sites remontant au Néolithique, comme à Saint-Germain-du-Corbéis où il s’agit d’une carrière d’extraction de schiste destiné à la fabrication de bijoux, ou à Cerisé où des vestiges d’habitats ont été fouillés.
L’âge du bronze est aussi représenté à Cerisé avec l’existence de cercles funéraires.
L’âge du fer est très présent dans la campagne alençonnaise, ne serait-ce qu’au travers de nombreux noms de communes et de lieux-dits.
Il existe aussi de nombreuses fermes indigènes, terme désignant les exploitations agricoles gauloises avant la romanisation.
Toutes ces périodes, ne sont pas représentées sur le site même de la ville d’Alençon.
La période gallo-romaine est aussi présente avec de nombreux sites.
Lorsque les archéologues font le bilan des données, les sites se concentrent sous la forme de deux couronnes entourant Alençon.
Ils en déduisent que ces sites, à vocation agricole, ont fait vivre un centre plus peuplé. S’agit-il d’une villa ou d’un vicus ?
Le problème majeur est qu’aucune trace d’occupation gallo-romaine n’est connue dans les limites actuelles d’Alençon.
En revanche, il existe des traces d’un passage.
Plusieurs monnaies ont été retrouvées à travers la ville : rue des Grandes Poteries, Grande rue, vieux Pont de Sarthe, rue des Tisons.
Antiquité
Alençon s’est développée à l’origine dans un méandre de la rivière Sarthe, soit l’actuel quartier de Montsort.
En effet, les gaulois préféraient s’installer dans des endroits sains, comme l’extrémité du plateau calcaire que constitue Montsort, plutôt que dans l’encaissement marécageux où Alençon s’est étendu à partir du Xe siècle.
La christianisation de la Normandie commence au milieu du IVe siècle.
Tout d’abord des aristocrates gallo-romains, vivant à la fois dans des centres urbains et possédant de vastes domaines ruraux, importent cette nouvelle religion.
À cette période, Alençon est dans la Seconde Lyonnaise mais, à partir des années 380, cette province est coupée en deux.
Les capitales sont respectivement Tours et Rouen, sous l’autorité de deux évêques, anciens militaires : Martin et Victrice.
En outre, l’ouest de la Gaule bénéficie d’une relative stabilité. Saint Victrice entretient des relations soutenues avec Ambroise de Milan.
En 396, saint Ambroise offre des reliques à saint Victrice, notamment celles de saint Gervais et saint Protais.
Des reliques des deux saints sont amenées à Sées cette même année, consacrant la cathédrale.
De là, les aristocrates gallo-romains vont permettre au christianisme de pénétrer d’avantage les campagnes, de faire reculer le paganisme.
La région qui correspond plus ou moins à l’actuelle Normandie (la Seconde Lyonnaise) fait partie d’un ensemble dénommé au IVe siècle Tractus Armoricanus et Nervicanus, division militaire et administrative.
Il faut en effet empêcher les invasions des Saxons par la mer.
Le Tractus armoricanus fonctionne durant tout le Ve siècle.
L’autorité est détenue par les évêques.
Les Pays, pagi, vont servir de cadre à la création des évêchés.
Ainsi, le pagus oxismensis, le pays d’Exmes, correspond à l’évêché de Sées.
Il est divisé en quatre centenae dont une à Alençon pour chef-lieu administratif : pagus novaciensis avec Neuvy-au-Houlme, pagus saginsis avec Sées, pagus corbonnensis avec Corbon, pagus alencionnensis avec Alençon.
C’est la première mention d’Alençon, tardive car du VIIe siècle, mais ces divisions sont mises en place au Ve siècle.
Moyen ÂgeDurant l’Antiquité tardive et la période mérovingienne, Alençon est Montsort.
« Montsort » est un nom tardif, quant au nom « Alençon », il est capté au Xe siècle suite à un déplacement du centre des pouvoirs sur la rive nord de la Sarthe.
Le village mérovingien d’Alençon correspond à la paroisse Saint-Pierre soit Montsort.
Il est massé sur l’extrémité du plateau sur la rive sud de la Sarthe. Saint-Pierre indique une église funéraire du VIe ou du VIIe siècle.
La paroisse est imposée en nature par l’évêque du Mans avec de l’huile et de la cire destiné à l’éclairage de la cathédrale et d’un tiers de sou mérovingien.
La Sarthe est la limite entre les évêchés du Mans et de Sées. Alençon est le chef-lieu d’une centenie mérovingienne puis d’une vicarie carolingienne, qui est une division équivalente.
À la période carolingienne, Alençon se trouve dans le ducatus cenomannensis, le duché du Mans, qui est une partie de la Neustrie.
La région subit les raids vikings.
Les envahisseurs pénètrent la région en remontant le cours de l’Orne vers le sud, ou vers le nord en suivant la Loire, la Maine et la Sarthe.
En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte stipule que le roi carolingien cède un vaste territoire à Rollon, chef viking.
Ce territoire est un royaume entre Seine et Loire, trop vaste pour que les hommes, qu’on appelle désormais les Normands, puissent l’investir.
Une prise de possession progressive est mise en place, évêché après évêché.
En 924, Sées est revendiquée par les Normands.
Ils arrivent jusqu’à la limite méridionale, soit la Sarthe.
Un nouveau centre est créé sur la rive nord, pour concurrencer le village de la rive sud (Montsort-Alençon), et affirmer le nouveau pouvoir.
En attendant de revendiquer l’évêché du Mans, des pactes sont passés avec les nobles du secteur, élargissant l’orbite normande.
La famille de Bellême est la plus importante autorité sur la marche méridionale de la Normandie, de Mortagne à Domfront.
Cette seigneurie de Bellême est une vaste zone tampon entre le Perche, l’Anjou, la Bretagne et la Normandie. Alençon est dès lors dans une position avantageuse.
Un prieuré de l’abbaye de Lonlay est implanté dans la seconde moitié du XIIe siècle.
Époque moderne Érigée en duché, en 1414, Alençon est le lieu de résidence de Marguerite d’Angoulême, qui a épousé, en 1509, à l’âge de dix-sept ans, le duc d’Alençon Charles IV, en premières noces.
Même après la mort de Charles, survenue en 1525 à la bataille de Pavie, Marguerite d’Angoulême, grand-mère maternelle du futur Henri IV, Marguerite d’Angoulême, sœur du roi François Ier, établit, après son veuvage, sa cour à Alençon, où elle est demeurée après son remariage avec le roi de Navarre.
Amoureuse des belles-lettres, la duchesse Marguerite réunit à sa cour un grand nombre d’hommes de lettres, dont les poursuites dirigées contre les partisans de la Réforme ne fit qu’augmenter le nombre.
C’est ainsi qu’Alençon devint l’asile de savants persécutés au nombre desquels on comptait les hommes de lettres Clément Marot, Charles de Sainte-Marthe, Bonaventure Des Périers, Claude Gruget, qui publiera son Heptaméron, Antoine Le Maçon, traducteur de Boccace, Guillaume Le Rouillé, Thomas Cormier, l’évêque de Séez Nicolas de Danguye, ou Sylvius de la Haye.
La Réforme protestante fut prêchée dans le duché d’Alençon, dès 1524, et l’esprit de tolérance de Marguerite de Valois, qui permit également aux prédicateurs Michel d'Arande et Pierre Caroli de faire pénétrer les idées nouvelles à Alençon, y fit de nombreux prosélytes parmi ses habitants, durant la première moitié du XVIe siècle.
Première ville de Normandie acquise aux idées calvinistes, celle-ci devient rapidement un foyer de la Réforme, au point que, en 1530, un réformé allemand qualifiait Alençon de « petite Allemagne ».
Dès 1529, Simon Du Bois y imprime le Petit Catéchisme de Luther.
« La reine de Navarre, écrit un historien de cette ville, bonne, sensible, pleine de commisération, déroba au supplice autant de protestants qu’il lui fut possible.
Elle sauva l’humaniste réformateur Gérard Roussel du cénacle de Meaux, rigoureusement poursuivi par le Parlement, et en fit son aumônier ; Caroli, également poursuivi par le Parlement, à qui elle donna la cure de Notre-Dame d’Alençon, qu’il quitta pour passer en Suisse, où il se maria…
Un protestant d’Alençon s’étant avisé de briser, pendant la nuit, un crucifix qui était au portail de l’église de Saint-Louis, Marguerite apaisa l’affaire, en faisant mettre à la place un autre crucifix un peu mieux décoré que le premier.
Mais la bonne duchesse ne put jamais sauver des flammes Étienne Le Court, curé de Condé, près d’Alençon, attaché aux nouvelles opinions, qui fut brûlé le 21 décembre 1533 ».
Les Protestants s’emparent alors de la ville, saccagent les églises et interdisent le culte catholique.
À la mort de la reine de Navarre, en 1549, le duché d’Alençon, malgré les contestations des héritiers collatéraux du duc Charles IV, fut définitivement rattaché au domaine royal.
Après la mort de François II, Charles IX céda le duché à sa mère Catherine de Médicis, qui en jouit jusqu’en 1566, date à laquelle elle le remit au roi, qui le donna à son plus jeune frère François, alors âgé de douze ans.
Dès le commencement du règne de Charles IX, les protestants alençonnais se mirent à piller les églises Notre-Dame, Saint-Biaise et du couvent de l’Ave-Maria.
Les catholiques furent obligés de s’armer pour se protéger leur vie ; la procession le jour de la Fête-Dieu, fut escortée par le chef de la corporation des bouchers accompagné de ses collègues armés de leurs assommoirs, de leurs coutelas et suivis de leurs chiens.
Aidé des protestants du Mans, les protestants s’emparèrent de la ville et pillèrent de nouveau les églises.
L’ordre se rétablit enfin dans la cité, où catholiques et les protestants se partagèrent les fonctions municipales, à part égale.
L’hôtel Fromont de la Besnardière.Pendant les guerres de Religion, Montgomery, qui propageait avec ferveur la foi nouvelle dans toute sa province, s’empara d’Alençon, qu’il fut bientôt obligé de quitter, pour aller rejoindre l’armée du prince de Condé à la Rochelle.
En 1572, à l’époque de la Saint-Barthélemy, Matignon empêcha les catholiques de prendre leur revanche, sauvant les très nombreux protestants du pays d’Alençon, qui reprirent une seconde fois Alençon en 1574.
Lorsque, en 1575, le duc François, qui avait pris la tête du parti des Malcontents, parvint à s’échapper de la cour, où le retenait presque prisonnier son frère Henri III, il se réfugia dans sa ville ducale d’Alençon, où ne tarda pas à venir le rejoindre le futur Henri IV, pour mettre à exécution les plans qu’ils avaient combinés ensemble.
C’est d’ailleurs à Alençon qu’Henri fit sa rentrée triomphale dans l’Église protestante, en reniant publiquement le catholicisme qu’il avait été forcé d’embrasser, le poignard sous la gorge, le jour de la Saint-Barthélemy.
Le duché d’Alençon, qui avait été de nouveau réuni à la couronne à la mort du duc François, en 1584, devint, pendant la Ligue, le théâtre de la guerre.
Bien que la ville soit restée fidèle à Henri III, elle fut néanmoins prise et rançonnée par le duc de Mayenne, chef de la Ligue.
Sous le règne d’Henri IV, le maréchal de Biron l’assiégea à la tête de l’armée royale ; son artillerie y fit un dégât considérable, et les ligueurs furent contraints à capituler.
Comme le roi avait le plus pressant besoin d’argent, il se fit payer par la ville 17 000 écus qu’elle devait au duc de Mayenne, sur le prix de sa capitulation.
En 1605, Henri IV engagea la ville et le duché au duc Frédéric Ier de Wurtemberg, à qui Marie de Médicis le racheta en 1613.
Compris par la suite dans l’apanage du frère de Louis XIII, Gaston d’Orléans, le duché d’Alençon passa, en 1660, à sa seconde fille, Élisabeth d’Orléans, épouse du duc de Guise.
En 1636, lors de la refonte de l’administration territoriale du royaume par Richelieu, le duché d’Alençon est supprimé et remplacé par la généralité d'Alençon faisant partie, avec celles de Rouen et de Caen, du gouvernement de Normandie.
Dans les années 1660, la protestante Marthe La Perrière invente le point de France ou point d’Alençon et fonde, en 1665, la manufacture à laquelle Colbert accordera un privilège de manufacture royale.
Alençon emploiera, à l’apogée de son art, jusqu’à huit mille dentellières.
Lors des premières persécutions des protestants, qui préluderont à la révocation de l'Édit de Nantes, les Alençonnais réformés préféreront fuir les dragonnades, plutôt que d’attendre passivement l’arrivée des dragons et laissent une ville vide aux troupes.
Élisabeth de Guise commença la persécution contre les protestants de son duché, allant jusqu’à faire exhumer leurs restes et les faire jeter à la voirie, pour réunir leur cimetière à ses jardins d’Alençon.
Lors de la proclamation définitive de l’édit de Fontainebleau, le pasteur d’Alençon adresse à ses ouailles sa Lettre d’un pasteur banni de son pays à une église qui n’a pas fait son devoir dans la dernière persécution, suite à laquelle pas un seul protestant ne restera à Alençon.
Cette forte émigration des forces vives de l’économie alençonnaise, occupée dans la dentelle – dont certains catholiques ne voulant pas perdre leur emploi – et l’imprimerie, fuiront vers l’Angleterre, les Pays-Bas ou les îles Anglo-Normandes, laissant la ville exsangue.
De 1766 à 1789, Antoine Jean-Baptiste Alexandre Jullien est l'intendant de la généralité d'Alençon.
Il remplit son rôle avec efficacité. Grand administrateur, grand travailleur, clairvoyant et énergique, il décide d'importants travaux d'urbanisme mais ne réussit pas à freiner la décadence de la cité et à stimuler l'activité économique.
Il fait construire, en 1767, le pavillon en retour d'équerre vers le nord de l'hôtel Fromont de La Besnardière ; fait dresser, en 1769, le plan d'une nouvelle route vers la Bretagne ; fait démolir les portes de Lancrel, de la Barre et de Sarthe en 1776.
Il fait commencer, en 1779, les travaux du Pont-Neuf contre l'avis de l'administration municipale ; cherche à donner du travail aux ouvriers en leur procurant, durant l'hiver surtout, des travaux de charité ; s'intéresse aux enfants abandonnés, se chargeant de les faire accueillir dans les hôpitaux de province, puis de les confier à des nourrices de campagne ; tente de développer l'agriculture.
Il s'inquiète, en 1787, du régime des impôts, de son fardeau trop lourd pour le peuple et de « l'inégalité du partage ».
La Révolution occasionna moins d’épreuves que dans beaucoup d’autres endroits.
Un capucin y fut seule victime des violences.
Après le renversement des Girondins par les Montagnards, le 31 mai 1793, après avoir d’abord semblé se prononcer pour le parti girondin, auquel elle avait donné Dufriche-Valazé, l’un de ses plus énergiques représentants, Alençon se soumit bientôt à l’autorité de la Convention.
La même année, après la défaite des Vendéens au Mans, un grand nombre d’insurgés furent pris et conduits à Alençon, où ils furent fusillés.
Plus tard, les environs furent ravagés et ensanglantés par les chouans, sous la conduite de Cadoudal et de Frotté, leur dernier chef, qui fut arrêté alors qu’il négociait avec le général Guidal à l’hôtel du Cygne à Alençon avant d’être fusillé, après quoi la ville retrouva le calme.
Le 12 août 1944, venant de Champfleur, la 2e division blindée du général Leclerc rentre dans Alençon et libère cette ville du joug allemand avant de partir vers Argentan puis vers Paris.
Héraldique Les armes de la ville d’Alençon se blasonnent ainsi :D’azur à l’aigle bicéphale d’or.En novembre 2008, ont été créés des conseils de quartier, nommés « conseils de démocratie locale », pour les quartiers suivants :
Croix Mercier, Châtelet, Nord Lancrel
Boulevard Duchamp, Villeneuve, Brebiette, Chapeau Rouge, Guéramé
Montsort, Saint-Léonard, Haut-Éclair, Martelet
Courteille
Centre ville
Perseigne
La halle aux blés.
Au XVe siècle, la dentelle qui connaîtra son apogée deux siècles plus tard, débute en concurrence avec le « point de Venise ».
Article détaillé : Dentelle d'Alençon.Apparue dès le XVIe siècle avec le protestant Simon Du Bois, l’imprimerie est vite florissante.
La famille Malassis fondera une grande lignée d’imprimeurs.
Le tissage de la toile et du canevas de chanvre au XVIIe siècle amène la prospérité.
Alençon fabrique à cette époque, une sorte de toile appelée « fleuret » ou « blancard ».
la ville connaît un début de révolution industrielle auquel la révocation de l’Édit de Nantes portera un coup fatal en provoquant la fuite des industriels huguenots vers l’Angleterre et la Hollande.
Le XVIIe siècle voit également fleurir la culture d'un brassicacée aujourd'hui internationalement connu sous le nom de chou chinois Brassica rapa.
Elizabeth d'Orléans, éprise d'un jeune chinois de la province de Guangdong, fit importer et développa la culture de celui-ci au sein du duché d'Alençon.
Ce nouveau met exalta les palais et fut adopté au delà du duché et devint une spécialité locale.
La culture du chou chinois fut remise en question lors de la révolution française, car celui-ci représentait, aux yeux des révolutionnaires, la puissance et la richesse de la noblesse du duché d'Alençon.
Il persiste encore aujourd'hui des traces dans la culture culinaire normande de l'influence de ce légume, notamment au travers de la recette bien connue du Chou chinois au Calvados.
Au XIXe siècle, Alençon connaît un renouveau industriel grâce à l’ouverture de plusieurs fabriques.
Des réseaux de transports routiers et ferroviaires se développent, mais la décision de faire passer la ligne ferroviaire Paris-Brest par Le Mans au lieu d’Alençon la condamne, en dépit d’une industrie typographique florissante, au déclin jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Au XXe siècle, Alençon devient un des bastions de Moulinex (entreprise industrielle d’électroménager).
L’usine Moulinex d’Alençon, créée en 1937 par Jean Mantelet, d’où sort notamment le fameux « moulin-légumes », devient le cœur industriel de la ville.
La fermeture définitive de l’usine, en 2002, comptant encore à l’époque près de 1 000 employés et assurant du travail à de nombreux sous-traitants, est un choc pour la ville et le département.
Aujourd’hui, le groupe Seb sous-traite la fabrication du moulin à légumes à la société Adiamix (40 salariés), ouvert sur l’ancien site de Moulinex.
Au lendemain de la fermeture de Moulinex, la municipalité a lancé le plan Phénix, dont le slogan est 1000 emplois en 1000 jours.
Créé en 1983, l’Institut supérieur de plasturgie d’Alençon (ISPA) a contribué, en formant aux métiers de la plasturgie, à l’implantation de nouvelles entreprises, spécialisées notamment dans la plasturgie.
L’ouverture de l’A28, entre Alençon et Le Mans en juin 2001, et entre Alençon et Rouen en octobre 2005, a permis, en outre, de désenclaver la ville.
Alençon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.
Architecture civile Le Château des Ducs Le château des Ducs : Construit sous Pierre II, duc d’Alençon entre 1361 et 1404, démantelé en partie sous Henri IV, servant de dépôt de mendicité de 1768 à 1824, les bâtiments existants ne représentent que 10 % de l’ensemble.
Il subsiste le châtelet, une courtine, la tour couronnée et une poterne ; le palais de justice datant du Premier Empire se trouve à côté. Le château des Ducs est devenu une maison d'arrêt où durant la Seconde Guerre mondiale de nombreuses personnes furent torturées par la Gestapo.
Le château des Ducs est classé monument historique depuis 1962.
La maison d’arrêt d’Alençon a été transférée vers Coulaines le 9 janvier 2010 en même temps que celle du Mans.
La question qui se pose est de savoir ce qui va advenir de la prison actuelle qui est la propriété du Ministère de la Justice.
Le château des Ducs serait cédé par le Ministère de la Justice pour un euro à la ville d'Alençon qui songerait à en faire un "lieu vivant" avec - peut-être - la visite de certaines parties du Château ou vécurent les Ducs d'Alençon.
L’Hôtel de ville (place Foch) : bâti en forme d’arc de cercle de 1783 à 1788 par l’architecte Delarue. À l’origine, la Mairie n’occupait que la partie centrale. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la Ville d’Alençon se porta acquéreur des parties droite et gauche qui étaient la propriété de particuliers.
Avant la fin du XXe siècle, la Mairie n’occupait que 60 % de la surface totale.
En 1966, lors de la rénovation du bureau du maire, on trouva dans le plafond 297 affiches de Charles Éléonor Dufriche-Valazé de 1793, député de l’Orne en 1792 et qui suicida en 1793.
On pouvait lire sur ces affiches « Je suis arrêté sans savoir pourquoi, sans même avoir de dénonciateur ».
La Maison d’Ozé (XIVe siècle) : l’échevin Jean de Mesnil la fit modifier en 1450. Charles de Valois, duc d’Alençon et son épouse, Marguerite de Navarre y vécurent et y auraient même invité le futur Henri IV en 1576. Menacée de destruction en 1899, elle fut classée monument historique en 1903 et restaurée.
Elle abrite aujourd’hui l’office du tourisme.
À ses pieds se trouve le verger conservatoire de la Maison d’Ozé qui n’est pas à proprement parler un jardin public car s'il peut être un lieu de promenade, il est plutôt un lieu d’apprentissage et d’expérimentation sur les plantes et autres végétaux.
Ce verger de 585 m2 est géré pour l’entretien par la Ville d’Alençon et par la Société d’horticulture de l’Orne.
La Halle aux Blés : datant du début du XIXe siècle (construite de 1811 à 1819), son dôme de fer et de verre fut rajouté plus tard par Croquefer.
Ce lieu circulaire, qui servait au commerce des grains, sert aujourd’hui de salle pour des expositions et événements divers.
La Bibliothèque : ancienne église Saint-Joseph du collège des Jésuites, construite au XVIIe siècle.
Sa toiture à l’impériale est dotée d’un campanile au XVIIIe siècle pour les cours d’astronomie. Ses armoires en chêne sculpté du XVIIIe siècle provenant de l’Abbaye du Val Dieu renferment, entre autres, des éditions rares remontant jusqu’au XVIe siècle et des manuscrits médiévaux.
Le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle : situé dans les locaux réhabilités de l’ancien collège des Jésuites.
Le Tribunal de Commerce : avec sa tourelle polygonale, cette élégante construction du milieu du XVIe siècle décrite par Balzac dans Le Cabinet des Antiques fut le siège du bureau des finances à partir de 1640.La Préfecture de l’Orne est à l’origine un hôtel particulier bâti vers 1630 par un receveur des tailles en l’élection d’Alençon, Charles Fromont de la Besnardière.
En 1676, Élisabeth d’Orléans, demi-sœur de la « Grande Demoiselle », et cousine de Louis XIV, duchesse de Guise et apanagiste du duché d’Alençon, en prit possession.
Depuis 1815, ce bâtiment est devenu la préfecture de l’Orne.
Situés derrière, ont été érigés des jardins sur plus de trois hectares contribuant à l’embellissement de l’ensemble.
Lors des Journées du patrimoine, les jardins sont ouverts au public.
Le quartier Saint-Léonard ou quartier des Marais : quartier du vieil Alençon aux noms évocateurs (rue du Château, rue Bonette, rue des Lombards, rue de la Juiverie) dont l’origine remonte au Moyen Âge.
Dans la rue de la Juiverie, se trouvait autrefois une synagogue et était habité par des prostituées.
Ce quartier, au début du XXe siècle, d’après Albert Lemaître, Président du Syndicat intercommunal, passait pour être « sale, humide, malsain et nauséabond ».
La place à l’Avoine était autrefois un marché au chevaux et à l’avoine. À cet endroit se trouvait la porte de Lancrel, une des entrées de la ville au XVIIIe siècle.
Le Centre Psychothérapique de l’Orne était avant 1789 un lieu ou était accueillis des mendiants, des aliénés, des vagabonds, des "filles sans mœurs"… ; il était géré par des religieuses jusqu’en 1971. Ce lieu devint petit a petit un hôpital psychiatrique.
La Maison de l’Étal situé rue porte de la Barre (Une des cinq entrées de la ville au XVe siècle) serait une des plus vieille maison d’Alençon.
Elle fut en partie abattue en 1776 mais fut totalement restaurée en 2003 et a retrouvé son aspect d’antan avec notamment son auvent destiné à la protéger des pluies.
La carrefour des Étaux - avec la place de la Magdeleine, le carrefour de la rue aux Sieurs, la Grande rue et la rue de la Poterne - est un des principaux carrefours d’Alençon, situé dans le quartier Saint-Léonard, sans doute le plus ancien d’Alençon.
Dans ce quartier se trouve le Café des Sept Colonnes", une des plus vieilles maisons d’Alençon, et se trouvait autrefois le cimetière Saint-Léonard jusqu’en 1760.
La Grande Rue est une artère principale d’Alençon qui part de ce quartier pour se terminer au carrefour des rues Saint-Blaise, où se trouve la préfecture, de la rue Cazault et du cours Clemenceau.
Elle passe par la place de la Magdeleine dont le nom provient de Marie de Magdala,
sainte qui assista à l’ensevelissement et à la résurrection du Christ. Jusqu’en 1789 s'y trouvait un cimetière.
Aujourd’hui, cette place sert de correspondance aux lignes des bus Alto et un marché s’y tient les mardis et jeudis.
Cette place est devenue au fil du temps l’une des principales d’Alençon. Ce quartier est entièrement piétonnier sauf pour les bus.
La rue aux Sieurs est avec la Grande Rue la principale rue commerçante d'Alençon et est totalement piétonnière.
Le quartier de Montsort, autrefois simple faubourg, doit son nom aux marécages de la rivière La Sarthe proche du quartier (étymologiquement « Mont au sec »).
Il a vu arriver au matin du 12 août 1944 les chars de la 2e DB rentrer dans Alençon, par l’actuelle rue du Mans.
C’est dans ce quartier que le Maréchal Leclerc installa son quartier général.
Devenu en 1957, Commune Libre de Montsort, filleule du quartier Montmartre de Paris, dont la solidarité est le fil conducteur ; en effet, depuis 1668, était servi dans ce quartier de la soupe, de la viande et du pain aux pauvres, mendiants et à ceux qui ne pouvaient accéder à l’hôpital.
À l’entrée de ce quartier se trouvait, autrefois, un couvent de bénédictines, pour devenir manufacture d’étoffe et de dentelle (le fameux point d’Alençon) avant d’être à la fin du XIXe siècle jusqu’en 1968, un collège pour jeunes filles.
C’est devenu aujourd’hui des logements sociaux portant le nom de Louise Hervieu qui est à l’origine du carnet de santé pour les nouveau-nés.
L’Ilot Aveline (entre la rue du Collège et la rue Julien) date de 1679, qui avant de devenir un pôle culturel (atelier de dentelle, archives municipales, auditorium, conservatoire, musée, médiathèque et bibliothèque) était l’Église des Jésuites.
Elle abrita aussi en 1846 l’Atelier de la Dentelle puis eut une vocation scolaire (Collège des Jésuites, École Centrale, Lycée, Collège Aveline)
La Luciole : grand lieu musical d’Alençon.
Café de la Renaissance : racheté par Hippolyte Lecourt en 1855, ses deux grandes salles du rez-de-chaussée et le mur de refend séparant de l’arrière-salle ont été inscrites à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 31 janvier 2009, pour leur décor et notamment leurs plafonds à caissons d'époque romantique inspirés du style Renaissance.
Ce café est désormais fermé, au grand dam des Alençonnais et différents projets sont à l'étude.
Architecture sacrée
Basilique Notre-Dame
Alençon, contrairement à beaucoup de préfectures, n’est pas le siège de l’évêché, puisque celui-ci est à Sées.
La basilique Notre-Dame d'Alençon: nef du XVe siècle, porche flamboyant, début XVIe siècle. Suite à un incendie, le chœur et le clocher ont été reconstruits au milieu du XVIIIe siècle.
L’église Notre-Dame d’Alençon a été élevée au rang de basilique le 6 juin 2009 par Benoît XVI par un décret de la Congrégation du Culte Divin et de la Discipline des Sacrements.
L’église Saint-Léonard : style gothique flamboyant de la charnière des XVe et XVIe siècles, tour Saint-Martin du XIIe siècle, très remaniée au XVIIe siècle suite à l’effondrement des voûtes de la nef et restaurée outrageusement au XIXe siècle.
Chapelle Notre-Dame de Lorette : construite vers 1680 dans le quartier de Montsort.
Église Sainte-Thérèse : construite à la fin des années 1960 dans le quartier de Perseigne.
Église Saint-Pierre du quartier de Montsort
Monuments et autres lieux aujourd’hui disparusLa caserne Jean Pierre François Bonet qui avant de devenir une caserne en 1792 était un monastère de Capucins.
Elle fut démolie en 1959, mais avant sa destruction, elle servit de prison à la Gestapo.
La caserne Bonet se trouvait sur l’actuelle place Bonet qui est devenu le centre administratif d’Alençon (Centre des Impôts, Sécurité Sociale, commissariat de Police) ainsi que des logements sociaux.
Le site Moulinex (sur la route de Mamers) qui exista de 1935 jusqu’à la fermeture de Moulinex en 2001 ; l’usine fut presque entièrement détruite en 2005.
Avant 1935, il y avait au même emplacement la filature du chanvre d’Ozé.
Actuellement se trouvent des bureaux et une résidence pour personnes âgées.
L’imprimerie Poulet-Malassis se trouvait sur la place qui porte son nom actuellement.
Cette imprimerie fut détruite et transférée dans la zone d’Écouves en 1969.
De nos jours au même emplacement se trouve des logements « la Résidence des Ducs ».
Autour de cette place se trouvent les principaux médias alençonnais (France 3, L’Orne Hebdo et Ouest France).
L’Espace de la Pyramide (à l’angle des avenues de Quakenbrück ou anciennement route de Paris et de Basingstoke ou anciennement route de Sées) était autrefois le cimetière Saint-Blaise puis le Champ de Foire.
Sur cette place, s’y tenait la foire aux chevaux qui dura de 1824 à 1960.
De nos jours, s’y trouve le Monument aux Morts, inauguré an 1954.
Cet endroit est toujours appelé la place de la Pyramide du nom d’un obélisque érigé entre 1738 et 1821, alors que son nom exact est la place de Gaulle.
Le Théâtre se trouvait en face de la Halle aux Blés et près de la rue aux Sieurs a été salle de spectacle de 1828 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, démoli en 1951.
Aujourd’hui, seul le bar du Théâtre nous rappelle qu’il y a avait un théâtre à cet emplacement.
La gare des tramways (Boulevard de la République) se trouvait à l’emplacement actuel de l’ancienne piscine municipale Marcel Hébert de 1960 à 1999, détruite depuis. Juste à côté se trouvent de nos jours les locaux de la Police Municipale
Natifs d’Alençon L’imprimeur Poulet-Malassis.
Anne d'Alençon (1492-1562), marquise de Montferrat ;
Guillaume Le Rouillé (1494-1555), juriste ;
Charles de Guise, duc de Mayenne (1554-1611), marquis puis duc de Mayenne, chef de la Ligue après l’assassinat de son frère Henri le Balafré ;
François Martel (XVIe siècle-1612), chirurgien royal ;
Pierre d'Alençon (2e moitié du XVI siècle-1629), missionnaire ;
Louis Hébert, éditeur-imprimeur ;
Marie Madeleine de La Peltrie (1603-1671), éducatrice, fondatrice du couvent des Ursulines de Québec ;
Marthe La Perrière, née Barbot (1605-1677), invente le point d’Alençon vers les années 1660 ;
Jean Le Noir (1622-1692), théologien et canoniste ;
Boudier de la Jousselinière (1634-1723), traducteur, historien et poète ;
Marie-Catherine de Villedieu, née Desjardins (1640-1683), romancière ;
Pierre-Joseph Odolant-Desnos (1722-1801), médecin et érudit polygraphe ;
Pierre Allix (1641-1717), théologien protestant ;
Jacques Ruël (1673-1756) professeur jésuite au collège de Québec ;
François Richer d'Aube (1688-1752), jurisconsulte français ;
Jacques-Louis Le Noir (1720-1792), historiographe ;
Guillaume Goupil de Préfelne (1727-1801), lieutenant général de police ;
Jean Castaing (XVIIIe siècle), poète, dramaturge et imprimeur ;
Charles Éléonor du Friche de Valazé (1751-1793), militaire et député girondin à la Convention ;
Jean Ernouf (1753-1827), général de division sous la Révolution puis l’Empire ;
Léonard Bourdon (1754-1807), député montagnard à la Convention ;
Jacques Fromentin (1754-1830), général de division sous la Révolution ;
Jacques de la Billardière (1755-1834), botaniste ;
Jacques-René Hébert, dit « le Père Duchesne » (1757-1794), journaliste et homme politique révolutionnaire ;
Charles Gabriel d’Escures (v. 1760-1788), lieutenant de vaisseau sur La Boussole lors du voyage autour du monde de La Pérouse entrepris en 1785 ;
Jacques-François-Marie Vieilh de Boisjolin, (1761-1841), poète et diplomate ;
René Nicolas Desgenettes (1762-1837), médecin en chef de la Grande Armée, puis des Invalides et maire de Paris Xe ;
Jacques-Nicolas Frainais d'Albert (1763-1816), peintre ;
Louis de Frotté, dit « Blondel » (1766-1800), général chouan ;
Joseph Lenoir-Dufresne (1768-1806), industriel du textile ;
Pierre-François Godard (1768-1838), graveur sur bois ;
Jean Pierre François Bonet (1768-1857), général de division sous la Révolution puis l’Empire ;
Marie-Anne Lenormand (1772-1843), cartomancienne
;
Henri Auguste Duval (1777-1814), médecin et botaniste ;
Gaspard Ernouf (1777-1848), maréchal de camp ;
Charles-Éléonore Dufriche-Desgenettes (1778-1860), fondateur de l'association du Saint et Immaculé Cœur de Marie ;
Louis Pierre Marie Bourdon (1779-1854), mathématicien ;
Henri-Ambroise Bernier (1795-1859), chanoine et polémiste catholique ;
Edme-Samuel Castaing (1796-1823), célèbre empoisonneur, médecin ;
Godard II d'Alençon (1797-1864), graveur et lithographe ;
Léon de la Sicotière (1812-1895), historien et archéologue ;
Jules Lecesne (1818-1878), armateur et homme politique ;
Eugène de Broise (1821-1907), éditeur et journaliste ;
Ovide Gautier (1822-1896), graveur ;
Louise Vallory (1824-1879), romancière ;
Auguste Poulet-Malassis (1825-1878), éditeur et ami de Baudelaire ;
Stanislas-Eugène Oudinot de la Faverie (1827-1889), peintre-verrier ;
Juste Lisch (1828-1910), architecte ;
Paul Alexandre (1838-1883), botaniste ;
Louis Bouchêne, dit « Baron » (1838-1920), comédien ;
Raoul Le Mouton de Boisdeffre, 1839-1919, militaire ;
Éléonore-Aglaé-Marie Despierres (1843-1895), historienne ;
Adolphe Gérard (1844-1900), restaurateur américain ;
Adhémar Leclère (1853-1917), ouvrier typographe, correcteur,
imprimeur, journaliste, résident de France au Cambodge, auteur ;
Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897), carmélite canonisée en 1925 ;
Ricardo Florès (1878-1918), caricaturiste dans le Rire, le Cri de Paris, l'Assiette au Beurre, le Charivari ;
Louise Hervieu (1878-1954), artiste et femme de lettres, lauréate du prix Fémina ;
Louis Barillet (1880-1948), maître-verrier ;
Jeanne Messager (1887-1971), musicienne ;
Jean Adigard des Gautries (1889-1974), historien et philologue, président de la Société historique et archéologique de l'Orne (1955-1961) ;
Henri Besnard (1890-1977), historien et artiste ;
Pierre Fleury, (1894-1976), physicien ;
André Couder (1897-1979), astronome ;
Pierre Rocher (1898-1963), scénariste ;
Camille Lebossé (1905-1995), agrégé de mathématiques et rédacteur de manuels de mathématiques ;
Daniel Balavoine (1952-1986), auteur-compositeur-interprète ;
Jacques Ozouf (1928-2006), historien ;
Jean-Marc Sylvestre (1946-), journaliste ;
Alain Lambert (1946-), notaire et homme politique ;
Anne Consigny (1963-), actrice ;
Yoann Chivard, dit « Yoann », (1971-), bédéiste ;
Laurence Leboucher (1972-), coureuse cycliste ;
Benoît Tréluyer (1976-), coureur automobile ;
Lorànt Deutsch (1975-), acteur et écrivain ;
Jonathan Cochet (1976-), coureur automobile ;
Franck Robert (1977-), compositeur, musicien, interprète, connu sous le pseudonyme « Robert Le Magnifique » ;
Anthony Geslin (1980-), coureur cycliste ;
Orelsan (1982-), rappeur ;
Arnold Mvuemba (1985-), footballeur ;