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Voilà que s'étendent les ombres du couchant
Sur le premier soir de printemps,
Tandis que lentement, sur le premier soleil
Brillant au bleu du ciel,
Semble se dessiner quelques furtifs nuages,
Au dessus des ombrages,
S'enfuient alors quelques chansons vers l'horizon,
Quelques notes sorties des maisons,
Flâne dans l'air au travers des fenêtres ouvertes,
La fraîche odeur de l'herbe verte,
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De ces fenêtres s'échappent quelques parfums
Pour un partage culinaire serein,
Voilà l'heure venue de laisser la paix aux âmes,
De la cheminée éteindre la flamme,
Bonne nuit à vous tous au pays du rêve et du repos,
La nuit arrive comme un cadeau ...
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