Rhodes
RhodesΡόδος (el)
Vue satellite de Rhodes Archipel Dodécanèse
Localisation Mer Égée (mer Méditerranée)
Point culminant Mont Attavyros (1 216 m)
Périphérie Égée-Méridionale
Nome Dodécanèse
Plus grande ville Rhodes
Rhodes
Îles de Grèce
Porte d'entrée du palais des Grands-Maîtres, à Rhodes. Rhodes (en grec ancien Ῥόδος / Rhódos, moderne Ρόδος / Ródos) est une île grecque, la plus grande île du Dodécanèse.
Elle est située au sud-est de la mer Égée, à 17,7 km de la Turquie, entre la Grèce et l'île de Chypre.
La population en 2004 est estimée à 100 000 habitants.
Rhodes est aussi le nom de la ville principale de l'île.
Jumelée avec la ville de Perth, en Australie, elle est peuplée de 50 000 à 60 000 habitants.
Le colosse de Rhodes, l'une des sept merveilles du monde, était une statue gigantesque, traditionnellement située à l'entrée du port de la ville de Rhodes.
MythologieHélios est le premier à voir l'île sortir des eaux et la trouve si belle qu'il décide de la prendre sous sa protection.
Quelque temps après, une nymphe locale appelée Rhodé donne sept fils et une fille à Hélios.
Kerkafos, le second fils, devient père de trois enfants, trois garçons dont les noms sont Kamiros, Ialissos et Lindos, qui créent les trois premières cités de l'île.
Selon le Catalogue des Vaisseaux, la cité de Lindos fournit neuf navires aux Achéens pendant la guerre de Troie.
Ils sont menés par Tlépolème, fils d'Héraclès.
GéographiePrésentationL'île de Rhodes a la forme d'un fer de lance de 79,7 kilomètres de long pour 38 kilomètres de large.
D'une superficie d'environ 1 400 km², l'île compte approximativement 220 kilomètres de côtes.
Rhodes culmine à 1 216 mètres au mont Attavyros.
Tandis que les rivages sont rocheux, l'intérieur est constitué de bandes de terres arables où sont cultivés agrumes, vignes, légumes et olives, entre autres.
La ville de Rhodes est située à l'extrémité nord de l'île, c'est-à-dire à l'emplacement des ports commerciaux antiques et modernes.
L'aéroport principal est situé 14 kilomètres au sud-ouest de la ville, à Diagoras.
Le réseau routier de l'île rayonne depuis la ville.
En dehors de la ville de Rhodes, l'île est parsemée de petits villages et stations balnéaires, dont Faliraki, Lindos, Kremasti, Haraki, Pefkos, Archangelos, Afantou, Koskinou, Embona (Attavyros), Paradisi et Trianta (Ialysos).
Le tourisme est la première source de revenus de l'île.
La ville de Rhodes fut fondée en 408 av.J.C., quand les habitants de Ialysos, de Lindos et de Kamiros décidèrent de construire une puissante nouvelle cité qui serait la capitale de l’île.
Elle a été tracée selon les plans d’ Hippodamos de Milet et fut considérée comme l’une des plus belles cités de l’époque.
Elle devint rapidement, sous l’occupation romaine et par la suite byzantine, un important centre économique et culturel, mais elle perdit cependant de son antique splendeur.
En 1309 elle fut envahie par les chevaliers de Saint-Jean, qui l’entourèrent d’une puissante fortification, la transformant en une florissante cité médiévale multinationale.
En 1523 elle tomba sous le joug des Turcs Ottomans et les Grecs se virent obligés de s’installer hors les murs, créant de nouveaux quartiers, les marasia.
En 1912, la ville de Rhodes fut, comme tout le Dodécanèse, occupée par les Italiens.
Les nouveaux maîtres transformèrent l’ aspect architectural de la ville en élevant d’ imposants bâtiments, et en traçant des rues larges et des places.
Finalement, en 1948 Rhodes fut rattachée à la Grèce.
La ville moderne de Rhodes constitue avec les quartiers d’ Asgourou et de Kritika l’ une des plus grandes communes de la Grèce insulaire, comptant une population permanente de soixante mille habitants. Centre économique et culturel de l’Egée du sud-est, elle vit un présent dynamique mêlé à son passé historique.
On la range parmi les lieux de vacances les plus célèbres de la mer Méditerranée grâce à son environnement naturel d’une beauté exceptionnelle et à ses plages d’ une très grande propreté, à ses parcs et ses lieux de divertissement, à son soleil brillant, à la chaleureuse hospitalité de ses habitants, à sa parfaite infrastructure touristique, aux nombreux choix de divertissements nocturnes et d’ activités sportives , à ses manifestations culturelles, mais aussi pour la possibilité de faire des excursions journalières dans les îles avoisinantes ou à Lindos et pour ses monuments et musées qui nous permettent de connaître son histoire mouvementée.
Ialysos (connue aussi sous le nom de Trianta), où virent le jour des vainqueurs olympiques, avec des couchers de soleil de rêve, et une admirable infrastructure touristique, berceau de la civilisation, lieu de culte religieux, d’activités sportives et de divertissement, était l’une des trois célèbres cités antiques de Rhodes.
Avec Lindos et Camiros, la ville de Cos, Cnide et Halicarnasse, Ialysos a marqué son époque comme étant une partie indissociable de l’antique exapole dorienne.
Le premier peuple à venir s’installer ici était les Cariens (tribu pré-hellénique) suivis par les Phéniciens.
On pense que ces trois importantes villes de Rhodes se sont fait connaître grâce au vainqueur olympique Diagoras.
Ialysos prenait part aux Guerres athéniennes jusqu’à 421 av. J.-C. Au Moyen âge, la région fut habitée par les Chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean, expérience qui laissa derrière elle de nombreux bâtiments et monuments, conservés jusqu’à présent.
Ά l’acropole de Ialysos, on a découvert des ruines de temples doriques, consacrés à la déesse Athéna et à Zeus.
Aujourd’hui, la municipalité de Ialysos constitue un lieu touristique de vacances réputé et cosmopolite.
Lindos et les villages environnants de Kalathos, Pylona et Lardos constituent avec Laerma la municipalité de Lindos.
L’antique cité-état de Lindos a connu un grand développement maritime et culturel.
Patrie du sage tyran Kleovoulos, protégée par une puissante acropole, elle fut admirée pour sa richesse, sa beauté et son emplacement stratégique.
Pendant la période des Chevaliers son château a été renforcé et son essor maritime se poursuivit jusqu’ au XIXe siècle.
En arrivant à Lindos, on peut admirer de loin le panorama du village, toutefois, si on arrive avec le bateau qui part de Mandraki, le tableau est tout aussi impressionnant.
L’habitat traditionnel avec les maisons toutes blanches, les demeures des capitaines, les églises byzantines et les ruelles pavées évoluent au pied du rocher de l’acropole.
En suivant le chemin qui traverse le village ou en louant un petit âne sur la place, on monte sur l’antique acropole, qui, entourée de puissants murs, s’élève imposante.
Ses monuments, antiques, byzantins, et de l’époque des Chevaliers mais aussi la vue admirable sur la mer et le village créent un emplacement d’une beauté féerique.
On peut apprécier le bleu de la mer dans le golfe d’Aghios Pavlos ou sur la plage de Lindos qui dispose aussi d’installations pour des sports nautiques.
Enfin, les nombreux magasins restaurants et lieux de divertissement comblent les désirs des visiteurs les plus exigeants.
Kamiros était l’une des trois grandes villes antiques de Rhodes et elle atteint son apogée aux VIe et Ve siècle, grâce à son économie agricole développée.
En 1859 on a découvert dans une région verdoyante ses vestiges et la nécropole avoisinante.
Les majestueux bâtiments publics, l’agora, les temples, les maisons particulières et l’Acropole au sommet de la colline témoignent de la splendeur et de la richesse de l’antique Kamiros.
Faune et floreEn termes de flore et de faune, Rhodes est plus proche de l'Asie Mineure que du reste de la Grèce.
L'intérieur de l'île est montagneux, peu habité et couvert de forêts de pins et de cyprès.
L'île abrite des cerfs communs de Rhodes.
La vallée de Petaludes (« vallée des papillons » en grec) accueille en été un grand nombre de papillons de nuit de la famille des Arctiidaes.
De plus, l'hespérie de Lederer (Thymelicus hyrax) est signalé dans cette île.
Tremblements de terreRhodes a subi de nombreux tremblements de terre au cours de son histoire.
Parmi les plus importants, on peut noter celui de -226 qui a détruit le célèbre colosse de Rhodes, ou celui du 3 mai 1481 qui a détruit une grande partie de la ville de Rhodes.
Dans l'histoire contemporaine, on retient le séisme très important qui a frappé l'île le 26 juin 1926.
Plus récemment, Rhodes a été frappée par un tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 le 15 juillet 2008, causant des dommages mineurs à quelques vieux bâtiments.
Histoire La nouvelle ville de Lindos et l'Acropole AntiquitéLes Doriens envahirent l'île dès les temps les plus anciens.
L'île connut une période de prospérité et de puissance dès la période archaïque.
Les antiques appelaient l'île Atabyria, à une époque où Zeus est surnommé Atabyrios sur l'île, dont il est la plus ancienne divinité.
Les trois principales cités de Rhodes à cette époque étaient : Lindos sur la côte méditerranéenne de l'île, Camiros ou Kamiros et Ialissos sur la mer Égée.
Kamiros fut la première à frapper sa monnaie.
En 408 av. J.-C., ces trois cités s'unirent pour former la cité-État de Rhodes.
À la mort d'Alexandre le Grand en 322 av. J.-C., l'île retrouva son autonomie en expulsant sa garnison macédonienne, puis entretint des relations commerciales étroites avec le royaume égyptien des Ptolémées.
Sa prospérité économique était très importante : ses vins était exportés jusque dans les cités grecques de mer Noire, comme le montrent de nombreux timbres amphoriques.
L'île résista à un siège fameux en -305, qu'elle commémora par l'érection du Colosse, détruit par un tremblement de terre en 226 av. J.-C..
La fin du IIIe siècle av. J.-C. et le début du IIe siècle av. J.-C. furent une période d'apogée, la flotte rhodienne exerçant une forte influence dans l'Égée surtout après l'effacement des Lagides.
En 220 av. J.-C., l'île fit la guerre à Byzance, qui voulait établir un péage sur le passage des navires vers la mer Noire.
Après la paix d'Apamée, elle devint la principale puissance maritime hellénistique, dominant une partie de l'Asie mineure et des îles de l'Égée ; cette situation provoqua une tension dans ses relations avec Rome, dont elle avait été l'alliée au cours des guerres contre les royaumes hellénistiques.
Rhodes déclina après la fin de la Troisième Guerre macédonienne, au cours de laquelle son attitude lui avait valu l'hostilité de Rome : elle dut renoncer à une partie de ses possessions et fut touchée économiquement par le création du port franc de Délos en -167.
En 165 av. J.-C., le traité qu'elle signa avec Rome marque la fin de sa puissance.
En 142 av. J.-C., un second tremblement de terre mit à mal le reste de la cité.
La cité de Camiros fut détruite puis abandonnée.
Elle sera redécouverte au XIXe siècle et étudiée par des archéologues danois.
Elle fut dévastée en 42 av. J.-C. par les troupes de Cassius, car la ville avait soutenu César.
Rattachée à la province romaine d'Asie (Asie Mineure), l'île passe à l'Empire romain d'Orient lors du partage de l'Empire.
C'est dans cette île que Cicéron viendra rencontrer Molon, pour devenir sénateur romain.
Chrétienté et CroisadesAu Ier siècle, Paul de Tarse évangélisa l'île, qui fut le siège d'un évêché.
Prise par les Sarrasins en 654, elle fut récupérée par Constantinople[Quand ?].
Elle fut rattachée au thème des Cibyrrhéotes.
Moyen ÂgeObjet de convoitise de Gênes et de Venise, qui cherchent à s'y installer, elle devint le siège de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Les Hospitaliers débarquèrent sur Rhodes en 1307 et en achevèrent la conquête en 1310.
Ils garderont l'île jusqu'en 1522.
Ils fortifièrent la ville, laissant les impressionnantes murailles actuelles.
Dans la partie basse de Rhodes, le collachion, ils édifièrent le palais du grand maître et les « auberges », résidences servant aux Hospitaliers venus d'Occident pour lutter contre les musulmans.
Période ottomaneTroupes ottomanes au siège de RhodesL'île essuya un premier siège en 1480, avant de tomber aux mains des Turcs de Soliman le Magnifique en 1522, après un siège de cinq mois en 1522.
Les Hospitaliers s'installèrent à Malte, à l'invitation de Charles Quint.
Aux XVIe et XVIIe siècles, l'île grecque de Rhodes accueillit tant de juifs séfarades rejetés d'Espagne qu'elle prit le surnom de «la petite Jérusalem».
Cette communauté, décrite par Albert Cohen dans ses romans, a aujourd'hui pratiquement disparu.
Parmi les descendants connus de ces juifs séfarades ayant quitté l'île, le couturier belge Olivier Strelli et l'homme politique congolais Moïse Katumbi Chapwe.
Période moderneAu XIXe siècle, une première vague d'émigration économique chassa de nombreux séfarades vers l'Anatolie.
Au début du XXe siècle, les États-Unis, le Brésil, l'Argentine, l'Afrique du Sud et le Congo belge attirèrent d'autres émigrants, en quête de meilleures conditions de vie.
En 1912, l'Italie s'empara de l'île et du reste du Dodécanèse qui appartenaient alors aux Turcs.
Les lois raciales promulguées par les maîtres italiens, en 1938, et la persécution nazie en 1943, eurent raison, ou presque, des derniers séfarades de Rhodes.
L'île passa finalement sous souveraineté grecque en 1948.
En 1961, Rhodes partage le Prix de l'Europe avec Schwarzenbek.
Personnages importants originaires de Rhodes
Avant l'ère commune :Cléobule de Lindos, VIe siècle av. J.-C., philosophe.
Il était un des sept sages de la Grèce antique.
Diagoras, Ve siècle av. J.-C., boxeur, multiple champion olympique.
Dinocrate, VIe siècle av. J.-C., architecte de la ville d'Alexandrie et conseiller technique d'Alexandre le Grand.
Memnon, vers -380 à -333, commandant d'armée mercenaire de l'empire achéménide.
Charès de Lindos, IIIe siècle av. J.-C., sculpteur du Colosse de Rhodes.
Léonidas de Rhodes, IIe siècle av. J.-C., athlète.
Agésandros, Ier siècle av. J.-C., sculpteur.
Notes et références1.↑ L'aéroport international de Diagoras, dont le code AITA est « RHO »
2.↑ Polybe, IV, 45-52
Articles connexesGrèce
Dodécanèse
Liste des îles du DodécanèseColosse de Rhodes
Colosse de Rhodes
Colosse de Rhodes
Merveilles du monde
Vue d'artiste de 1911 (in Book of Knowledge). Pays Grèce
Ville Rhodes
Construction
Date Vers -292
Durée Environ 66 années
Matériaux principaux Bronze
Constructeur Grèce hellénistique
Utilité Monument
Destruction
Date -227
Cause Tremblement de terre
Colosse de Rhodes, imaginé dans une gravure du XVIe siècle par Maarten van Heemskerck.Le Colosse de Rhodes était une statue d'Hélios (le dieu du Soleil), en bronze, dont la hauteur dépassait les trente mètres, œuvre de Charès de Lindos.
Souvenir de la résistance victorieuse à Démétrios Ier Poliorcète (-305 à -304), érigée sur l'île de Rhodes vers -292, cette gigantesque effigie fut renversée en -226 par un tremblement de terre.
Cassée au niveau des genoux, elle s'effondra et tomba en morceaux.
La statue brisée resta sur place jusqu'en 654.
Il ne reste plus aujourd'hui la moindre trace du colosse.
C'était la sixième des sept merveilles du monde antique.
HistoriqueLa construction fut longue et laborieuse.
Le colosse était intégralement constitué de bois et de bronze.
Il fallut d'abord constituer une âme en bois. Une fois le « squelette » mis en place, la structure fut recouverte avec d'immenses plaques de bronze.
La fonderie de l'île ne suffisant pas à assumer les besoins d'une telle entreprise, du bronze fut importé en grande quantité.
On place traditionnellement la statue du colosse sur le grand port de Rhodes, où elle aurait servi de « porte d'entrée » (comme le suggère la gravure ci-contre).
Or, d'après les études statiques de spécialistes britanniques la statue ne pouvait se trouver sur le port dans la position qu'on lui attribue, en raison de l'écartement trop important que suggère une telle position.
En effet, les piliers sur lesquels auraient reposé les pieds de la statue, auraient été séparés d'une quarantaine de mètres, d'après les observations des fonds marins dans la baie de Rhodes menées par ces chercheurs.
L'écart ainsi constaté ne correspondrait donc pas à la hauteur de la statue, qui devait être légèrement plus petite que la statue de la Liberté à New York.
En pratique, il en aurait résulté une distorsion entre la charge et les points d'appui de la statue.
L'hypothèse apparue à la Renaissance d'une statue aux jambes écartées et permettant aux bateaux de passer sous elle est donc tombée en désuétude.
Aujourd'hui d'autres pistes sont explorées :L'une d'elle veut que la statue se trouvait sur les hauteurs de l'île (ou en contre-bas de l'acropole), surplombant ainsi tout l'archipel, donnant ainsi une majesté particulière à Hélios et conférant à la statue une dimension surhumaine.
Une autre théorie défendue entre autres par l'architecte et archéologue allemand Wolfram Hoepfner place le colosse de Rhodes à l’entrée de l’autre port de Rhodes : le port militaire.
Selon Hoepfner le colosse de Rhodes figurait un "Hélios saluant" de la main droite.
Le colosse fut mis à bas par un tremblement de terre autour de -226/-227.
Techniquement, le tremblement de terre exerça une torsion sur les genoux de la statue.
L'amoncèlement de bois et de bronze ainsi constitué, fut, dans un premier temps, laissé sur place, car l'oracle de Delphes aurait défendu aux habitants de redresser la statue.
Vers 654, une expédition arabe, sous le commandement de Muawiya Ier, lieutenant du calife Othmân ibn Affân, emporta les vingt tonnes qui restaient du colosse (treize tonnes de bronze et sept tonnes de fer), pour les vendre à un marchand juif d'Éphèse.
Le fait que la statue soit en bois et recouverte de bronze et, de ce fait, qu'elle surplombe l'entrée du port, divise certains historiens.
En effet, il est difficile d'imaginer qu'une œuvre d'un tel poids repose uniquement sur un squelette en bois.
Elle était lestée de pierres, et construire une statue d'une pareille taille est quasiment impossible.
C'est d'ailleurs cette prouesse technique qui lui a valu sa place dans la fameuse liste des Sept merveilles du monde.
Dans la culture populaireGravure sur bois de Sidney Barclay.L'histoire du colosse de Rhodes a inspiré à Sergio Leone le film Le Colosse de Rhodes sorti en 1961 avec Lea Massari et Georges Marchal.
Le colosse de Rhodes a également inspiré Dali, dans son tableau Le colosse de Rhodes peint en 1954.
Le colosse de Rhodes est un ennemi important du jeu vidéo God of War II, sorti en 2007.
Le colosse de Rhodes se détruit en tombant sur un Kraken au début du jeu vidéo Titan Quest: Immortal Throne, extension du jeu vidéo Titan Quest.
Le colosse de Rhodes est l'une des merveilles récurrentes de la série de jeux vidéo Civilization I, II, III, IV, V.
Le colosse de Rhodes est une merveille du jeu vidéo Rome: Total War permettant d'accroître le trafic commercial maritime dans l'empire.
Le colosse de Rhodes est une des merveilles du jeu vidéo Rise of Nations.
La merveille du jeu ne partage cependant pas de ressemblance avec le dieu Hélios
Dans le jeu Age of Mythology, le joueur peut construire un colosse.
Dans le jeu en ligne Grepolis, le joueur peut construire les sept merveilles du monde, dont le colosse de Rhodes.
Il est très probable que George R. R. Martin, dans son œuvre majeure, Le Trône de fer, se soit inspiré du colosse de Rhodes pour la description de la cité-État de Braavos, où un gigantesque colosse de pierre défend le passage maritime donnant accès à la ville.
Dans le jeu God of War II sur Playstation 2, le personnage principal, Kratos, combat le colosse de Rhodes que Zeus a rendu vivant afin de le stopper dans la destruction de la ville.
Dans une bande dessinée de Mickey Parade Géant, Mickey « contrôle » le colosse qui était réapparu dans la mer.
Il est possible de construire le colosse de Rhodes en tant que monument dans le jeu vidéo Cities XL.
Dans le film Jason et les Argonautes de Don Chaffey réalisé en 1963, une énorme statue en bronze de Talos poursuit Jason qui s'enfuit dans son navire.
Ce faisant, Talos enjambe l'entrée du « lagon » ou port naturel où se trouvent Jason et ses Argonautes, allusion directe au Colosse, selon Ray Harryhausen, créateur des effets spéciaux de ce film.
Dans le jeu de société Seven Wonders, le colosse de Rhodes est l'une des merveilles que l'on peut jouer.