Bonjour...revenue de vacances depuis dimanche le 9, je regarde pour voir s'il y a quelque chose de changer, autour de moi, dans ma ville, dans mon appartement, et surtout en moi. Non, tout semble ne pas avoir bougé, comme si le temps s'était un peu arrêté pendant ma courte absence, ou qu'il m'ait attendu!
Partie par une chaleur presqu'accablante, je me suis réveillé un matin et déjà la température avait beaucoup chutée. L'automne se prépare à envahir nos existences. Malgré ce changement de saison qui nous guette, le soleil brille et réchauffe tout de même nos corps parfois endormis!
Je suis tombé un peu plus tôt sur une pensée que j'avais écrite, probablement pendant un moment de réflexion. Je disais: ''L'être humain ne connaît souvent que les limites qu'il s'impose à lui-même. Les murs qu'il dresse autour de lui afin de se protéger de quelque façon, deviennent alors des barrières qui créent pour lui l'impossible.''. Qui a déjà dit que l'impossible n'existe pas?!?
Si je regarde ma vie jusqu'à présent, il y a eu de nombreuses limites et barrières...de ces évènements et de ces meurtrissures que je ne pouvais changer, donc encore moins contrôler. Cependant aujourd'hui, dans mon coeur et dans ma tête tout devient possible...car le temps est un allié...et je n'ai plus les mêmes attaches qui avant me liaient les mains et les pieds!
Ces attaches, elles se matérilisaient surtout par ces poids que je traînais...ou encore par tous ces murs que je dressais autour de moi, ceux-là même que j'érigeais afin de me protéger, car malgré mon jeune âge, j'avais eu si mal déjà. Je laissais la nuit prendre possession de moi et du jour qui aurait pu m'illuminer.
Alors que maintenant, je ne veux plus courir inutilement...et encore moins laisser m'échapper ces joies et ces jours de bonheur qui peuvent encore me gratifier de leurs beautés et de leurs amours. C'est cette nouvelle attitude qui fait toute la différence entre l'inquiétude et la sérénité, je crois.
Vivre sans se mettre de limites conscientes...puisque l'inconscience des gens nous en mettent déjà plein la vue! Ne plus dresser devant soi les barrières qui ne font que se refermer toujours plus et nous étouffer.
Et vivre...pour le bonheur de vivre...donner et être pour le plaisir et la félicité que peuvent nous apporter les gens et les choses.
Puis, sans limite, ni barrière, n'exister que pour vivre et que pour aimer...aimer la vie, aimer celui qui est loin, et accepter qu' au fond, nous sommes des êtres libres, mais qui si souvent, la plupart du temps, se laissent enchaîner par les apparences ou ce que veulent les autres.
Si je suis née libre, si je me considère et m'accepte pour qui je suis, alors pourquoi me mettre des limites et créer encore plus de barrières que celles qui veulent m'être imposer?!? Rester soi-même, savoir que nous ne valons pas plus que les autres, mais surtout, que nous ne valons pas moins non plus!
Sans limite, ni barrière, n'est-ce pas aussi accepter de vivre avec cette liberté qui parfois fait peur parce nous n'y sommes pas habitués? Et ce qui sort de notre ''ordinaire'' nous déstabilise parce qu'il nous semble tellement sauvage ou encore non-apprivoisé. Alors pour goûter tout pleinement, entièrement et passionnément, il ne nous reste qu'à nous apprivoiser d'abord, à maîtriser nos pensées, à accueillir la vie, l'amour et l'exaltante chevauchée qui nous attend et qui vient pour nous. Sans limite, ni barrière...faire et vivre en appréciant le plaisir d'être là, de vivre...et avec passion, ne plus avoir peur de dire ''je t'aime...allez, viens''.
Delvina Lavoie.