Oh là là, il est grand temps de descendre au sous-sol préparer une machine car le panier déborde !
Le linge trié, je le mets dans le tambour, ajoute la lessive et un peu de produit adoucissant,
règle la machine et hop, j’appuie sur le bouton marche…
Le linge lavé et essoré, je le transborde dans le sèche-linge et d’ici une heure tout sera sec.
La moitié sera pliée et il ne me restera donc que quelques petites pièces à repasser…
Je me revois encore enfant dans la petite dépendance
qui se trouvait derrière la maison de ma grand-mère...
C'était les vacances et je passais la journée chez elle.
Sur le grand fourneau à charbon, une énorme marmite chauffait et, de temps en temps,
je la voyais tourner les pièces de linge blanc avec sa longue cuillère de bois prévue à cet effet.
Mes grands-parents vivaient dans une grande ferme
Et le lundi et aussi loin que je pouvais voir avec mes petits yeux,
les portes des dépendances étaient presque toutes ouvertes.
Ce qu’on appelait déjà à l’époque une «machine à laver»
était complètement ouverte sur le dessus.
Dans le fond on devinait 2 pales qui fonctionnaient grâce à l’électricité.
Du linge de couleur tournait à l’intérieur dans une eau chaude et savonneuse.
Un long tuyau, qui sortait du bas, était accroché sur le rebord, dessus.
La machine était surmontée de deux rouleaux entre lesquels elle passait ensuite
ses morceaux de linge.
En tournant la manivelle, il ressortait essoré de l’autre côté.
Ensuite elle rinçait le tout dans le grand bac carrelé,
repassait à nouveau son linge entre les rouleaux et hop...
allait suspendre le tout sur les longues cordes du jardin
pendant que je m'amusais à courir après les papillons loll oui déja a mon age !!!
Comme la machine était sur roulettes, elle la poussait facilement
jusqu’à la porte d'entrée
et mettait le tuyau dans le caniveau pour la vider.
A l’aide de sa grande cuillère, grand-mère sortait enfin
le linge de coton blanc de la marmite
pour la jeter elle aussi dans la machine à laver.
Oui, elle avait l’habitude de «cuire tout ce qui était blanc» auparavant.
Moi je devais alors rester à l’écart car il y avait risque de brûlures,
mais je ne perdais pas une miette de ce qu’elle faisait
et j'étais fascinée par ses gestes assurés !
Mais en ce temps-là, ce que j’aimais par-dessus tout hi hi hi
c’était le moment où elle ouvrait son nouveau paquet de lessive...
pourquoi...
parce qu’il y avait toujours un mini jouet à l’intérieur !!!Voila mes amis je garde des souvenirs merveilleux Lydia