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A chacun son chemin. Il nous faut le suivre,
Personne ne sait où il mène et ce n'est que mieux.
Notre seule certitude, à l'ennui survivre,
Ne jamais s'arrêter, chercher le merveilleux.
Pas à pas, sans rémission, toujours avancer.
Si le chemin touche à sa fin, ouvrir les yeux
Ne pas se retourner, vers un autre, avancer,
Allonger son pas malgré le sort capricieux.
Tourne et tourne encore, ne t'arrête jamais.
Va jusqu'au bout de tes efforts, tourne encore.
Ton chemin est tracé, il te faut désormais,
Avancer encore, atteindre de ta rive le bord.
Mettant de la douceur sur tes pas endiablés,
Tu navigueras sur la vague de tes maux.
Recherche la clarté de tes idées emmêlées,
Où, bien au secret, luisent les voies du matelot.
Tes pieds se font écho de tes paysages,
Tu fais un voyage intérieur vers l'intime,
Visite tes paysages pas toujours sages.
Tes pieds te mènent lentement vers la quête intime.
Regarde... ouvre grand tes yeux et explore
Tes mots non-dits, ces maudits mots se font muets,
Se tiennent à fond de cale, sont Commodore.
Des délices de la vie, te prive de banquet.
Rejette... Les mots-bile, ces prisons dorées
Qui te tiennent en captivité dans le vide,
Ce sont des mobiles qui te mettent aux arrêts,
T'éloignent de la vie dont tu es avide.