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Le vent me souffle qu’il fait froid,
Et qu’il est fort gêné
D’être si mordant,sans pitié,
Quand il embrasse les indigents.
Il se voudrait léger et tiède,
Insouciant,comme la brise d’un printemps.
Les rues sont désertées.Pas un chat au dehors.
Aiguilles arrêtées La pendule s'endort.
Les petits demeurent à l'intérieur,
Même le chien a peine à y pointer son nez,
Ce froid mordant l'oblige à se dépêcher.
Les personnes âgées s'ennuient, elles espèrent le printemps,
Elles savent très bien que l'hiver est loin d'être terminé
On cherche à se procurer d'autres visages du bonheur
Car la nature est à son état latent...
Février...ce mois entre décembre et mars,
qui vient quelques fois nous emporter
par trop de froid ou de neige.
Les gens marchent rapidement, les cheminées emplissent
le ciel de fumée blanche, les chiens guettent la porte d'entrée.
Février...ce mois le plus court de l'année, et pourtant le plus long aussi.
Parce que sous son allure quelque peu fière, il y a une terre
trop gelée pour oser nous laisser croire qu'elle cache un printemps.
Et nos coeurs refroidis par ce mois de février
chantent tout bas que l'hiver ne durera pas! Ça non!!!
Ce mois si difficile où tous se tiennent à l'abri
Où nous hibernons comme des ours, mais à l'intérieur
Février ce mois où la nature nous cause bien des ennuis
Et où nous ne savons plus où trouver notre bonheur,
Oui ce mois court en jours mais si long en même temps
S'il peut enfin passer que nous puissions espérer enfin le printemps!
Les feux de cheminées feront fondre banquises
Les vins chauds, entonner chants et réchauffer les cœurs
Le peintre a habillé les arbres d’un givré bleuté
et le soleil d’un halo de lumière pâlot.
Le poète plume en main regarde le ciel et le vide sidéral
Bientôt vous mènera sur le grand chariot contempler l’aurore boréale.
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