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J’étais presque une enfant je n’avais pas grandi,
Et toi tu es venue te greffer dans ma vie.
Dès le premier instant que j’ai senti en moi
la graine d’un enfant j’ai ressenti la joie
J’allais enfin pouvoir donner tout cet amour
Qui au fond de mon cœur était depuis toujours.
Alors j’ai regardé mon ventre s’arrondir
L’effleurant de mes doigts je te sentais grandir.
Je te parlais aussi, je te sentais complice
Tu étais mon amie, mon bébé, mon délice
Chaque jour mon corps frêle s’arrondissait un peu
Je savourais la joie nous étions une en deux.
Puis est venu le jour ou après les douleurs
J’ai pu enfin te voir, te serrer sur mon cœur
Tu étais minuscule mais tes yeux grands ouverts
Illuminaient ma vie, mes jours et mes hivers.
Ensemble nous avons suivi ce long chemin
Qui mène de l’enfance, de l’hier au demain
Bien sur nous avons eu nos quelques différences
Parfois nous nous fâchions puis reprenions la danse
Je ne suis pas certaine d’avoir bien su t’aimer
Mais je sais qu’en mon cœur tu es là à jamais
Alors si dans ta tête tu as quelques rancœurs
Je viens ici te dire que tu es mon bonheur
Tu es et tu seras toujours mon doux bébé
Et j’ai la nostalgie de pouvoir te bercer
Te prendre dans mes bras ou de guider tes pas
Comme je le faisais il y a longtemps déjà
Aujourd’hui tu es femme, et de toi je suis fière.
Les dieux ont exhaussé mes plus belles prières
Je souhaite de tout cœur que mon bébé d’amour,
garde ce doux sourire que tes lèvres ont toujours.
Et c’est modestement que j’écris ce poème
Qui a chacun des mots te souffle des : "je t’aime."
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