Devant le mur de mes incompréhensions,
je m'interroge sur le poids de tes angoisses.
Quelles sont-elles ? D'où viennent-elles ?
Un pied devant l'autre, l'horizon devant les yeux,
j'avance, je marche vers la lumière...
Et pourtant, je ne bouge pas, je suis là.
Impuissante devant les difficultés,
Sans force, sans substance vitale pour me battre
contre vents et marées.
Je suis dans l'ombre de mes pensées,
je ne sais que décider, que faire.
Perdue dans les méandres du bien faire.
Tu fermes les portes de ton coeur,
Tu n'écoutes plus, tu es en colère.
Tu t'enfermes en toi.
Et je suis là devant ce mur.
J'essaie pourtant de bien faire.
Je voudrais tant que tout s'éclaircisse enfin !
Passe le temps, pas tant de temps pourtant,
et tu m'ouvres grand la porte de ton TOI.
Je suis là, prête à entrer...
Je me sens si proche de cette lumière
que je veux tant pour toi.
Je vais presque toucher ce qui ne va pas en toi.
Tu me dis de si jolies choses pour moi.
Tu ne peux te passer de moi,
Tu ne passes pas une journée sans penser à moi.
Tu me dis que tu m'aimes,
Tu me prends la main, tu m'embrasses...
Je suis si près de toi.
Et doucement, à pas de velours,
je te pose les questions qui habitent ma tête.
Je te demande, je te dis que ça n'est pas facile.
Pas facile quand on ne sait pas,
Pas facile quand on ne comprend pas.
Pas facile de trouver.
Peur de mal faire, d'être maladroite.
Peur de râter quelque chose.
Peur de tout faire tomber par terre, recommencer à zéro.
Tu me réponds... en demi-teinte,
Pas de réponse franche et claire pour m'éclairer.
Quelques tous petits signaux...
La porte est ouverte mais le chemin est long,
La lumière est loin, tu ne m'en laisse pas m'approcher si facilement.
Pourquoi ? Je ne sais pas.
Ce que je sais, c'est que je t'aime.
Je serais près de toi, aussi longtemps qu'il le faudra.
Je braverai obstacles, épreuves, difficultés en tout genre.
On y arrivera, je te le promets.
Je t'aime.